Fonctions et salaires : à quoi s'attendre en 2023 dans les métiers du chiffre ?
Dans son étude annuelle de rémunérations, récemment publiée, Pagegroup fait état des principales tendances du marché de l'emploi actuelles et à venir. Ont été relevés, notamment, une forte reprise des recrutements, une pénurie de compétences amplifiée par une période de crise sanitaire prolongée, ainsi qu'un changement du rapport au travail. Selon cette nouvelle étude, les difficultés de recrutement sont, en 2022, plus prononcées que jamais. L'objectif de cette analyse est, alors, double : mieux appréhender les mutations du marché de l'emploi et accompagner le développement et la performance de tous (Pagegroup, Étude sur les rémunérations 2023, septembre 2022).
Le marché de l'emploi est marqué par des tensions fortes en matière de recrutement, avec une offre croissante laissée vacante et une pénurie de compétences face aux nouveaux métiers.
La relation sociale au travail a changé suite à la crise sanitaire : les nouveaux profils, en quête de sens, sont à la recherche de flexibilité et d’équilibre.
En miroir d’une inflation qui a atteint le taux record de 6,1 % en juillet 2022, les négociations sur le thème de la revalorisation salariale continuent de croître.
L'appétence des jeunes diplômés pour la RSE ou encore les nouveaux métiers issus de la transition écologique ou technologique créent des opportunités nouvelles.
Le secteur de « la finance et la comptabilité » est à la recherche de nouvelles ressources pour répondre à ces enjeux RSE.
Le défi de la digitalisation chez les acteurs du secteur de « l'audit, de l'expertise et du conseil » crée une attente pour des profils « férus d'outils informatiques ».
Les modalités de réalisation de l'étude
Pour réaliser son étude de rémunérations millésimée 2023, Pagegroup, cabinet spécialisé dans le recrutement, s'est appuyé sur les missions réalisées pour ses clients en 2021 et jusqu'au 30 juin 2022, sur les entretiens réalisés avec les candidats et sur l'analyse précise de sa base de données, régulièrement actualisée.
Sont présentées dans l'étude les fonctions traitées de façon récurrente par le groupe (composé des marques Page Executive, Michael Page, Page personnel et Page Outsourcing), les éléments mis en exergue (profil, expérience, rémunération) étant toutefois à pondérer en fonction de la structure des entreprises, de la dynamique propre à chaque secteur d'activité et à chaque région, et, bien sûr, de l'évolution de la conjoncture économique actuelle.
Nous vous présentons les grandes tendances du marché de l'emploi pour 2023 mises en évidence dans cette étude, ainsi qu'un zoom sur les secteurs « audit, conseil et expertise » et « finance et comptabilité ».
Les grandes tendances du marché de l'emploi 2022 - 2023
À quoi ressemble, en 2022, le job idéal des français ?
La crise sanitaire a opéré comme un catalyseur de changements profonds affectant le rapport au travail pour une majorité de salariés français et, ainsi, sur la vision du « job idéal ». Ce dernier aurait alors les caractéristiques suivantes :
-se dérouler dans le cadre d'un contrat à durée indéterminée. Le CDI est toujours plébiscité. Après 2 ans de crise due à la pandémie de Covid-19, la majorité des candidats aspirent à la sécurité de l’emploi et souhaitent trouver un poste en CDI (4 français sur 5). Néanmoins, les plus jeunes ont trouvé l'occasion propice pour se lancer dans le freelancing (en français, travail en tant qu'indépendant, non salarié) ou l’auto-entrepreneuriat. D’ailleurs, selon l’INSEE, en 2020, 41 % des créateurs d’entreprises individuelles avaient moins de 30 ans, contre 38 % un an plus tôt ;
-au sein d'une petite ou moyenne entreprise. Les PME sont toujours appréciées même si un regain d'intérêt pour les grands groupes est notable ;
-s'accompagnant d'un certain nombre d'avantages. Les avantages qui séduisent les talents, outre un salaire compétitif par rapport aux standards du marché, sont les avantages financiers (PEE, intéressement, participation, ...) plébiscités par 63 % des candidats, les plans de formation et de développement de carrière (pour 60 % des candidats) et une mutuelle avantageuse pour eux et leurs proches pour 50 % d'entre eux ;
-avec la possibilité qu'une partie puisse être effectuée en télétravail. Le télétravail est un acquis pour la majorité des français. 58 % des candidats recherchent un emploi avec la possibilité de travailler à distance (+ 9 points par rapport à 2019). 46 % des français ont 2 jours de télétravail et 20 % 3 jours (10 % seulement étant en télétravail à temps plein).
Un marché sous tension, marqué par un contexte inflationniste inédit
Selon Pôle Emploi, 86 % des recruteurs pensent qu’il y a un nombre insuffisant de candidats en 2022 et, selon une étude récente Pagegroup menée par l'IFOP, la quasi-totalité des dirigeants (95 %) et la grande majorité des recruteurs (82 %) reconnaissent des difficultés de recrutement dans le quotidien de leur entreprise.
Si, auparavant, le travail arrivait en seconde position des activités les plus importantes dans la vie des Français, après la famille mais loin devant les amis et les loisirs, aujourd’hui il se place en 4e position derrière les trois autres.
À ces difficultés s’ajoute le retour d’une inflation qui a atteint le taux record de 6,1 % en juillet 2022 selon l’INSEE, bien que la France se situe parmi les pays de l’OCDE les moins impactés par la hausse de l’inflation.
Les indicateurs de l’emploi restent au vert
Malgré un contexte économique sous tension, l’emploi salarié a continué à progresser au 1er semestre 2022 en France. Ainsi, fin juin 2022, l’emploi salarié a même dépassé son niveau d’avant la crise sanitaire.
Selon l’INSEE, près d’un tiers de cette hausse s’explique par le dynamisme des contrats en alternance, notamment en apprentissage. Plus de 270 000 offres de contrats d’alternance ont, en effet, été publiées au 1er semestre 2022, soit une croissance de près de 100 % sur un an.
Les CDI et les CDD enregistrent une nette évolution positive, avec respectivement plus de 3,9 millions et 890 000 offres en ligne au 1er semestre 2022.
Enfin, le secteur du travail temporaire, boussole du marché de l’emploi, se maintient malgré les conséquences des événements géopolitiques qui ont terni l’activité du 1er semestre 2022. En effet, la croissance récemment retrouvée dans l’intérim ne s’essouffle pas avec, en mai 2022, une hausse de 6,7 % par rapport à 2021.
Les enjeux auxquels fait face le marché de l’emploi, plus ouvert et plus optimiste
Parmi les enjeux qui modèlent le marché de l'emploi et créent des opportunités nouvelles, peuvent être relevés, notamment, les principaux enjeux suivants.
La meilleure considération des salariés seniors
Cela constitue un défi et un enjeu d’autant plus importants que l’âge légal de départ à la retraite devrait passer progressivement de 62 à 64, voire 65 ans, avec la réforme des retraites qui serait à venir. Dans un contexte de pénurie de compétences, il est crucial de s’appuyer sur l’ensemble des talents disponibles sur le marché pour permettre aux entreprises de pleinement exprimer leur potentiel de développement. Relevons que le taux d’emploi des 60-64 ans en France chute même à 33,1 % et est l’un des plus faibles en Europe.
L’inclusion des talents cachés
Cela consiste en l'adoption d'une approche fondée sur l’éclosion et le développement de nouveaux talents. Certains profils n’ont peut-être pas encore toutes les compétences attendues mais présentent la capacité d’évolution et l’engagement nécessaires. L’apprentissage est une partie de la réponse à apporter par la formation, qui prend le dessus lorsque le traditionnel recrutement devient trop difficile. L'inclusion des talents cachés permet également d'agir en responsabilité sociale, de préserver l’emploi et de capitaliser sur la culture d’entreprise et les compétences des personnes déjà présentes dans l’organisation.
L'upskilling (montée en compétence) et le reskilling (requalification) des employés
Cette démarche vise à anticiper les risques d’obsolescence des compétences, à réussir les mutations ou à capitaliser sur les « soft skills » de candidats embauchés sans avoir au départ toutes les qualifications requises pour le poste.
La meilleure appréhension des aspirations environnementales des jeunes diplômés
Les jeunes diplômés affichent la volonté de rejoindre une entreprise engagée dans la transition écologique et leur intérêt pour les nouveaux métiers liés à cette transition. Ainsi, de très fortes attentes des étudiants sont observables quant à la formation aux enjeux environnementaux et sociaux. Les jeunes diplômés aspirent à une formation plus en cohérence avec leurs convictions et les nouveaux modes de vie, nés de la révolution écologique.
L'intérêt marqué pour les métiers nés de la transition technologique
Les 10 professions les plus recherchées sur le marché français sont issues du secteur IT. Le recrutement se concentre, aujourd’hui, sur des profils encore rares et hautement qualifiés d’ingénieurs, de développeurs spécialisés, d’experts en Intelligence Artificielle (IA), et sur des profils spécialisés dans la blockchain et la cybersécurité.
Plébisciter des métiers, notamment pour soutenir le développement du métavers que l’on imagine porteur de nouvelles opportunités professionnelles, pourrait également permettre de penser des « expériences candidats » augmentées et absolument inédites.
Axes d'évolution et rémunérations dans le secteur « audit, conseil et expertise »
Dans ce contexte, notre focus sur les métiers de l'audit, du conseil et de l'expertise comptable fait ressortir les éléments suivants.
Quels métiers sont concernés ?
Précisons tout d'abord que l'ensemble des métiers de l'audit, de l'expertise et du conseil concernés dans cette étude sont :
-l'audit financier ;
-l'expertise comptable ;
-le conseil et organisation ;
-le conseil en stratégie ;
-le conseil en systèmes d'information.
Les structures concernées sont des entreprises de toutes tailles.
Un secteur qui peine à recruter malgré des débouchés incontestables
12 670 collaborateurs supplémentaires pourraient être embauchés dans le secteur de l’expertise comptable d’ici 2025. 90 % des salariés du secteur occupent un CDI. Pourtant, les cabinets peinent à recruter dans le secteur « audit, conseil et expertise » et, cela, malgré les salaires en forte hausse et les éléments ci-dessus. Cela ne suffirait plus à attirer de nouveaux profils en quête de sens et à la recherche de flexibilité et d’équilibre. C'est sans doute pourquoi 2/3 des décisionnaires RH sont prêts à faciliter le télétravail pour les salariés désireux de vivre dans une nouvelle région.
La digitalisation demeure au cœur des projets du secteur
La digitalisation reste au cœur des projets et axes d’évolution des acteurs de ce secteur d'activité. Elle est favorisée par la montée en puissance de la facture électronique et de ses impératifs réglementaires. Les profils disposant d’une appétence pour les outils informatiques sont, dans ce contexte, très demandés.
Certains cabinets séparent leurs activités d’audit de leurs activités de conseil, d’autres se développent par croissance externe, fusion ou acquisition afin de s’implanter sur de nouveaux marchés ou de renforcer leur expertise en data, stratégie ou cybersécurité.
Tableaux des rémunérations
Nous vous présentons ci-après les tableaux de rémunérations attendues pour 2023 dans le secteur « audit, conseil et expertise », étant précisé que les rémunérations correspondent au brut annuel fixe pour des postes situés en région parisienne.
Les variations moyennes en régions
À titre indicatif, voici les variations moyennes existant entre l’Île-de-France et les autres grandes régions françaises :
-Auvergne Rhône-Alpes entre - 5 % et - 10 % ;
-Bretagne entre - 10 % et - 20 % ;
-Centre-Val de Loire entre - 12 % et - 20 % ;
-Grand Est entre - 10 % et - 18 % ;
-Hauts-de-France entre - 10 % et - 20 % ;
-Normandie entre - 10 % et - 20 % ;
-Nouvelle-Aquitaine entre - 12 % et - 20 % ;
-Occitanie entre - 5 % et - 8 % ;
-Pays de la Loire entre - 5 % et - 15 % ;
-PACA - 10 %.
Cabinets d'audit BIG 4 - Rémunérations annuelles brutes 2023 sur Paris - Île-de-France (en K€) | |||
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Nombre d'années d'expérience | Rémunération fixe | Rémunération variable | |
Auditeur junior | 1 | 37 - 40 | 5 % |
Auditeur confirmé | 2 | 40 - 45 | 10 % |
Senior 1 | 3 | 45 - 50 | 10 % |
Senior 2 | 4 | 50 - 55 | 12 % |
Manager | 6 à 9 | 61 - 74 | 15 % |
Senior Manager | 10 et plus | 81 - 96 | 20 % |
Les termes « Big Four » et/ou « Fat Four » font référence à l’oligopole des quatre plus grands cabinets d'audit financier et de conseil au niveau mondial : Deloitte, EY, KPMG, PwC. |
Cabinets d'audit - Rémunérations annuelles brutes 2023 sur Paris - Île-de-France (en K€) | |||
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Cabinet de + de 50 collaborateurs | Cabinet entre 10 et 50 collaborateurs | Cabinet moins de 10 collaborateurs | |
Auditeur junior 1 an d'expérience | 37 - 40 | 33 - 37 | 30 - 35 |
Auditeur confirmé 2 -5 ans d'expérience | 40 - 60 | 38 - 50 | 35 - 48 |
Chef de mission Senior 6 à 9 ans d'expérience | 50 - 75 | 45 - 75 | 45 - 75 |
Directeur de mission 10 et plus d'expérience | 75 - 100 | 70 - 100 | 65 - 100 |
Cabinets de conseil - Rémunérations annuelles brutes 2023 sur Paris - Île-de-France (en K€) | |||
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Stratégie | Organisation | Systèmes d’information | |
Consultant junior/analyste | 45 - 55 | 38 - 47 | 38 - 47 |
Consultant confirmé | 60 - 80 | 43 - 53 | 43 - 53 |
Senior consultant | 85 - 100 | 50 - 62 | 50 - 62 |
Manager | 100 - 120 | 60 - 75 | 60 - 75 |
Senior manager | 120 - 150 | 75 - 100 | 75 - 100 |
Directeur - Principal | 150 - 200 | 90 - 130 | 90 - 130 |
Associé - Partner | > 200 | > 120 | > 120 |
Cabinet d'expertise comptable - Rémunérations annuelles brutes 2023 sur Paris - Île-de-France (en K€) | |||
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Expérience 0-2 ans | Expérience 2-5 ans | Expérience 5-15 ans | |
Assistant comptable | 24 - 28 | 30 - 35 | |
Collaborateur comptable | 30 - 35 | 35 - 50 | 38 - 50 |
Chef de mission | 42 - 45 | 45 - 55 | 50 - 60 |
Expert-comptable | 50 - 65 | 60 - 70 | > 70 |
Assistant juridique | 28 - 32 | 32 - 40 | 40 - 50 |
Collaborateur juridique | 30 -32 | 32 - 40 | > 40 |
Collaborateur paie | 32 - 35 | 35 - 45 | > 45 |
Collaborateur mixte (paie/expertise) | 30 - 35 | 35 - 42 | > 45 |
Collaborateur mixte (audit/expertise) | 35 - 40 | 40 - 45 | > 45 |
Focus sur le secteur « finance et comptabilité » qui demeure dynamique et tendu
Quels métiers sont concernés ?
Les métiers ci-dessous de la « finance et de la comptabilité » concernés par cette étude sont les suivants.
Liste des métiers de la « finance et de la comptabilité » concernés | |
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La comptabilité tiers | La trésorerie |
La comptabilité générale | Le contrôle financier |
La gestion de la paie | La direction comptable et consolidation |
Le credit management | La direction financière |
Le contrôle de gestion | L'audit et le contrôle interne |
Ces résultats ont été observés au sein d'entreprises de toutes tailles (PME, ETI) et grands groupes dans des secteurs d'activité et domaines variés tels que la distribution, les travaux publics et la construction, les industries et les services.
Au cœur des préoccupations des DAF : l'extra-financier et les enjeux RSE
85 % des directeurs administratifs et financiers (DAF) de grands groupes constatent des attentes plus fortes en termes de production et de communication extra-financières. L’extra-financier se retrouve au cœur des préoccupations actuelles des DAF et les enjeux liés à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) les amènent à se doter de nouvelles ressources pour répondre à ces objectifs.
Revoir la politique d'attractivité pour attirer les profils qualifiés
Le marché de l’emploi reste très dynamique : le volume de postes à pourvoir a retrouvé son niveau d’avant-crise, ce qui entraîne des tensions inédites et amène les entreprises à revoir leur politique d’attractivité pour attirer les profils qualifiés tels que celui de comptable général.
L’impact de la digitalisation sur les outils de production, de contrôle financier et sur les modèles économiques des entreprises génère une évolution intrinsèque des postes. Ainsi, les compétences en gestion de projet, transformation et traitement de la data sont particulièrement attendues.
60 % des professionnels du secteur pensent que l’automatisation rendra leur travail plus intéressant et améliorera leur moral.
Selon Pagepersonnel, les profils qui seront les plus sollicités en 2023 sont : comptable général, gestionnaire de paie et comptable auxiliaire.
Les fonctions et les rémunérations du secteur en 2023
Les métiers dont le salaire moyen devrait le plus augmenter en 2023 sont ceux de comptable général, contrôleur de gestion, comptable auxiliaire et responsable/directeur comptable.
Les tableaux de rémunérations attendues pour 2023 dans le secteur « finance et comptabilité » sont exposés ci-après. Les précisions sur les rémunérations et les variations entre régions sont les mêmes que pour le secteur « audit, conseil et expertise » (voir ci-avant) à l'exception de celles indiquées ci-dessous qui différent légèrement.
Les variations moyennes en régions
À titre indicatif, les principales variations moyennes existant entre l’Île-de-France et les autres grandes régions françaises sont :
-Nouvelle-Aquitaine entre - 10 % et - 25 % ;
-Occitanie entre - 5 % et - 10 % ;
-PACA entre - 10 % et -15 %.
Fonctions de direction - Rémunérations annuelles brutes 2023 sur Paris - Île-de-France (en K€) | |||
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Expérience 5-10 ans | Expérience 10-15 ans | Expérience 15 ans et plus | |
Directeur administratif et financier (DAF) groupe | 80 - 150 | 90 - 200 | 110 - 300 |
DAF filiale/site/BU - Contrôleur financier | 70 - 100 | 80 - 120 | 90 - 150 |
Responsable administratif et financier (RAF) | 60 - 90 | 70 - 100 | 90 - 120 |
Directeur de centre de services partagés (CSP) | 80 - 100 | 90 - 120 | 100 - 180 |
Directeur comptable/Directeur des comptabilités | 70 - 90 | 80 - 120 | 90 - 150 |
Directeur/Responsable de la consolidation | 80 - 100 | 90 - 120 | 100 - 200 |
Directeur du contrôle de gestion | 70 - 90 | 80 - 150 | 100 - 200 |
Directeur bid management (automatisation de la gestion des enchères des campagnes marketing digitales) | 80 - 100 | 90 - 120 | 100 - 200 |
Directeur fusion-acquisition | 90 - 150 | 120 - 200 | 150 - 300 |
Directeur credit & risk management | 80 - 100 | 90 - 120 | 100 - 200 |
Directeur communication financière et/ou relations investisseurs | 80 - 100 | 90 - 150 | 120 - 300 |
Directeur de l'audit interne | 80 - 100 | 90 - 120 | 100 - 200 |
Directeur de la transformation | 80 - 100 | 90 - 120 | 100 - 200 |
Directeur trésorier et financement | 70 - 90 | 80 - 150 | 100 - 200 |
Fonctions comptables - Rémunérations annuelles brutes 2023 sur Paris - Île-de-France (en K€) | ||||
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Expérience 0-2 ans | Expérience 2-5 ans | Expérience 5-10 ans | Expérience 10 ans et plus | |
Responsable normes et procédures | 55 - 65 | 60 - 75 | 70 - 100 | 90 - 120 |
Coordinateur comptable - Contrôleur comptable | 55 - 65 | 60 - 75 | 70 - 100 | 90 - 120 |
Responsable de pôle comptabilité générale | 45 - 55 | 55 - 65 | 65 - 75 | 65 - 75 |
Chef/Responsable comptable | 45 - 55 | 55 - 65 | 65 - 75 | 65 - 75 |
Adjoint Chef comptable | 40 - 45 | 45 - 55 | 55 - 60 | 60 - 65 |
Responsable comptabilité tiers | 40 - 45 | 45 - 50 | 50 - 60 | 60 - 80 |
Comptable unique | 32 - 35 | 35 - 40 | 40 - 50 | 50 - 55 |
Comptable général | 30 - 35 | 35 - 40 | 40 - 45 | 45 - 60 |
Comptable fiscaliste | 30 - 40 | 40 - 60 | 50 - 60 | 60 - 70 |
Comptable analytique | 30 - 34 | 32 - 40 | 40 - 45 | 45 - 50 |
Comptable clients | 26 - 28 | 28 - 33 | 33 - 38 | 38 - 40 |
Comptable fournisseurs | 26 - 28 | 28 - 33 | 33 - 38 | 38 - 40 |
Comptable trésorerie/bancaire | 26 - 30 | 30 - 33 | 33 - 40 | 40 - 42 |
Comptable copropriétés | 28 - 30 | 30 - 35 | 35 - 40 | 40 - 45 |
Comptable immobilisations | 28 - 30 | 30 - 35 | 35 - 40 | 40 - 45 |
Comptable/Gestionnaire paie | 28 - 32 | 32 -36 | 36 - 45 | 45 - 50 |
Aide-comptable | 22 - 25 | 25 - 28 | 28 - 30 | 30 - 32 |
Fonctions contrôle de gestion, consolidation et audit interne - Rémunérations annuelles brutes 2023 sur Paris - Île-de-France (en K€) | ||||
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Expérience 0-2 ans | Expérience 2-5 ans | Expérience 5-10 ans | Expérience 10 ans et plus | |
Contrôleur de gestion central/corporate/Financial Planning & Analysis (FP&A) | 35 - 40 | 40 - 55 | 50 - 80 | 70 - 90 |
Chargé de reporting | 30 - 35 | 32 - 38 | 35 - 50 | 45 - 60 |
Assistant de gestion | 28 - 30 | 30 - 32 | 32 - 36 | 36 - 40 |
Contrôleur de gestion commercial et marketing | 35 - 40 | 40 - 55 | 50 - 80 | 70 - 90 |
Contrôleur de gestion industriel | 35 - 40 | 40 - 70 | 60 - 80 | 70 - 90 |
Contrôleur de gestion projets et SI finance | 35 - 45 | 40 - 55 | 50 - 80 | 70 - 90 |
Financial bid manager - Controller | 35 - 40 | 40 - 70 | 60 - 80 | 70 - 90 |
Consolideur | 35 - 45 | 45 - 65 | 60 - 90 | 80 - 110 |
Auditeur interne | 38 - 50 | 45 - 70 | 65 - 80 | 70 - 120 |
Fonctions credit management, trésorerie et financement - Rémunérations annuelles brutes 2023 sur Paris - Île-de-France (en K€) | ||||
---|---|---|---|---|
Expérience 0-2 ans | Expérience 2-5 ans | Expérience 5-15 ans | Expérience 10 ans et plus | |
Credit manager | 35 - 40 | 40 - 55 | 50 -70 | 70 - 90 |
Gestionnaire de comptes clients | 26 - 30 | 30 - 34 | 34 - 40 | 40 - 42 |
Comptable agent de recouvrement | 28 - 32 | 32 - 38 | 38 - 42 | 42 - 45 |
Agent de recouvrement | 26 -28 | 28 - 35 | 35 - 40 | 40 - 42 |
Trésorier | 35 - 45 | 45 - 60 | 60 - 90 | 90 - 150 |
Chargé de la communication financière et/ou relation investisseurs | 40 - 45 | 45 - 60 | 60 - 80 | 80 - 120 |
Analyste fusions-acquisitions (M&A) | 45 - 55 | 55 - 70 | 70 - 100 | 100 - 150 |