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Comptabilité Étude Transfair Près d'un dirigeant sur deux envisage de céder son entreprise La première journée "Transfair : les rencontres de la transmission d'entreprise" a été organisée conjointement par : -le Conseil supérieur de l'Ordre des experts comptables ; -le conseil régional d'Île-de-France de l'Ordre des experts comptables ; -les compagnies régionales des commissaires aux comptes de Paris et Versailles ; -la Chambre des notaires de Paris ; -le Barreau de Paris ; -la CCI Paris Île-de-France. À cette occasion, un sondage Elabe, mené auprès de 402 dirigeants d'entreprise, représentatifs des entreprises de France de 10 à 259 salariés au cours de la période allant du 21 octobre 2015 au 8 novembre 2015, a été présenté. L'état d'esprit des dirigeants à l'égard de la cession-transmission d'entreprise - 74 % des dirigeants du panel ont une bonne image de la cession de l'entreprise et l'envisagent notamment : -pour partir à la retraite (66 % des cas) ; -pour réaliser une plus-value (28 %) ; -dans le but de créer une nouvelle société (28 %). Contrairement aux idées reçues, l'objectif principal des cédants est d'abord d'assurer l'avenir de l'entreprise et la pérennité de son activité (85 % des cas). Le prix de cession de l'entreprise et la perspective d'un gain financier ne visent que 15 % des vendeurs. Le repreneur "idéal" - Dans l'absolu, l'acheteur est un quadragénaire (56 %) avec par ordre d'importance, une expérience professionnelle / expertise sectorielle (47 %) et un projet d'avenir pour l'entreprise (40 %). Sa situation patrimoniale et ses garanties financières arrivent en dernière position et ne sont déterminantes que dans 13 % des cas. L'information, les interlocuteurs et conseils - Aujourd'hui 52 % du panel se disent suffisamment informés sur les interlocuteurs et les dispositifs en place. Parmi les 48 % restant, plus de la moitié sont des dirigeants de sociétés de 10 à 19 salariés. Par ailleurs, lorsque l'on interroge les dirigeants sur la fiscalité, l'étude révèle que les taux sont estimés en moyenne à : -31 % dans les cas de transmission aux enfants ; -35 % pour ce qui concerne la plus-value de cession. Or, lorsque la transmission est anticipée par le recours à des professionnels du chiffre et du droit, la fiscalité peut être optimisée. Sondage Elabe, "Les dirigeants et la cession-transmission d'entreprise", journée Transfair, 23 novembre 2015 |